E regrette les temps où j’étais paresseux
Mes journées se passaient, couché sous les palmiers,
Le brin d’herbe à la bouche et chapeau sur les yeux,
Par les vagues bercé, par le soleil brûlé.
J’aimais sentir le vent caresser mes cheveux,
Le sable fin entre mes doigts de pieds,
Me laissant envahir de si douces pensées…
Alors du monder entier amoureux.
Je repartais le soir au refrain des bateaux,
Sous une pluie d’étoile et de chants matelot.
L’océan lentement avalait le soleil.
Maintenant, je me perds dans la marée humaine,
Me noyant peu à peu dans les cris, dans la haine,
Sans cesse recherchant ces moments de merveille.
Joris Christien